5 exemples de communications non violente

Rencontre avec la Communications Non Violente

C’est sous un soleil radieux à Cépet, un petit village du Sud de la France, que j’ai appris les bases de la Communication Non Violente (CNV). Ce concept, développé par le psychologue américain Marshall B. Rosenberg, vise à une communication bienveillante et respectueuse, qui honore à la fois nos propres besoins et ceux des autres, sans violence ni agressivité. Durant mon séjour, j’ai rencontré cinq personnes étonnantes, chacune pratiquant la CNV à sa manière unique. Voici leurs histoires.

Sarah, l’enseignante bienveillante

Sarah est une enseignante dédiée dans une école primaire. Passionnée par son métier, elle a intégré la CNV à son enseignement depuis plusieurs années. Dans sa salle de classe, pas de punitions ni de cris mais une approche plus ouverte et empathique. Lorsque des conflits surgissent, Sarah prend le temps d’écouter chaque partie, encourageant les enfants à exprimer leurs sentiments. « L’idée, c’est de leur apprendre à saisir ce qu’ils ressentent et d’en comprendre l’origine. Puis, ils formulent une demande claire, sans agressivité ». Sarah assure que cette approche a eu un impact notable sur le niveau d’harmonie dans sa classe.

Maxime, le médecin empathique

Maxime est un médecin qui se sert de la CNV pour établir un rapport de confiance avec ses patients. « Le parcours médical peut être stressant et effrayant. En tant que médecin, je veux que mes patients se sentent en sécurité, entendus et compris », dit-il. Maxime utilise la CNV pour exprimer sa compassion et son empathie envers ses patients, en évitant toute forme d’apitoiement ou de jugement. Les patients peuvent ainsi discuter librement de leurs problèmes de santé sans peur d’être jugés ou critiqués.

Juliette, la mère protectrice

Juliette, une mère de trois enfants, utilise la CNV dans sa vie familiale quotidienne. Elle se souvient d’un exemple précis où la CNV l’a aidée à résoudre un conflit entre ses deux fils aînés. Au lieu de simplement les gronder ou de les séparer, elle a utilisé la CNV pour les aider à identifier leurs sentiments, à comprendre leurs besoins insatisfaits et à trouver ensemble un moyen de résoudre leur conflit. « Grâce à la CNV, mes enfants apprennent à résoudre leurs problèmes de manière pacifique et empathique », explique Juliette.

Antoine, le dirigeant visionnaire

Antoine est à la tête d’une entreprise de consulting. Il a récemment proposé à ses collaborateurs des formations en CNV. « Je crois fermement que pour un environnement de travail sain et constructif, la communication est la clé », nous confie Antoine. Depuis l’introduction de la CNV, l’équipe d’Antoine a connu une amélioration dans la résolution des conflits et une meilleure collaboration globale, prouvant que la CNV a sa place même dans le monde des affaires.

Carine, l’activiste pacifique

Carine est une activiste, défendant différentes causes environnementales et sociales. Elle utilise la CNV pour dialoguer pacifiquement avec ceux dont les opinions divergent des siennes. « Cela ne signifie pas que je suis d’accord avec eux, mais je les écoute et j’essaie de comprendre leur point de vue », explique Carine. A travers la CNV, elle parvient à établir un dialogue constructif, évitant ainsi agressivité et dégradation.

Au moment de quitter Cépet, j’étais convaincu que la CNV n’était pas qu’une simple méthode de communication, mais bien un art de vivre que chacun peut intégrer à sa manière, dans sa vie professionnelle, personnelle ou sociale. Comme me l’a si bien dit Carine : « En fait, c’est tout simplement être humain ».